L’entreprise, un puissant vecteur de la culture du don d’organes.
La 13e journée de sensibilisation au don d’organes est placée cette année sous le thème «Rôle des entreprises dans la sensibilisation au don d’organes».
Organisée par l’association tunisienne de sensibilisation au don d’organes (Atsado), en collaboration avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, la journée prévu ce samedi, a pour but de sensibiliser les entreprises, qui comptent des groupements de travailleurs, à la noble action de mentionner la notion de donneurs sur la carte d’identité.
La tâche de sensibilisation au don d’organes dans notre pays où l’on enregistre un refus de l’ordre de 63% de la part de la famille du défunt en cas de mort encéphalique (M.E.) «est une tâche progressive et continue», affirme le Dr Tarek Ben Othman, membre du bureau de l’Atsado et chef de service du centre national de la greffe de la moelle osseuse.
La journée verra la prolongation des actions continues de sensibilisation qui s’étaleront tout au long de l’année 2010-2011, et qui s’articuleront autour de séances de sensibilisation, de spots télévisés et de distribution de dépliants relatifs à l’importance du don, sachant que 3.500 personnes sont en état d’insuffisance rénale chronique, en attente de greffe et 200 insuffisants cardiaques et hépatiques sont dans le même cas.
«Ils meurent à défaut de transplantation d’organes car, dans ces deux cas, la greffe est imminente, raison pour laquelle, l’Atsado s’active à enraciner la culture du don dans l’esprit du citoyen et vise à chaque fois une communauté professionnelle différente.
Après les artistes, les intellectuels, les pharmaciens qui sont tous des opérateurs-clés dans l’ancrage de la culture du don, nous entamons une nouvelle étape en nous orientant vers les entreprises afin de les mobiliser à l’importance de cet acte humain et à portée religieuse, puisque le don d’organes se situe comme étant une “sadaka jariya”.
La transplantation d’organes est une thérapeutique vitale, à même de donner un sens à la vie, de permettre à ceux qui souffrent d’échapper aux contraintes des machines de dialyse, combien contraignantes, et à d’autres d’échapper à une mort certaine.