A l’occasion de la 9ème Journée Mondiale contre la BPCO (Broncho-pneumopathie Chronique Obstructive, le 17 novembre 2010, le CNMR et ses partenaires interpellent les français sur une maladie insidieuse et grave qui n’inquiète pas… jusqu’au diagnostic. Des actions de sensibilisation et de dépistage sont prévues dans une trentaine de ville de France.
A savoir, le tabac est responsable de 90% des cas de BPCO. Les premiers symptômes se développent en général après 20 ans de tabagisme.
Lorsque le patient consulte, il est souvent bien tard : 2 patients sur 3 s’ignorent. Bien que la BPCO ne soit pas immédiatement fatale, elle compromet notablement la qualité de vie.
Diagnostiquée trop tard, elle expose à des risques graves de handicaps : essoufflement au moindre effort et nécessité d’assistance respiratoire dont oxygénothérapie permanente au long cours. 8% de la population française souffre de BPCO mais seuls 40 000 nouveaux malades atteints sont diagnostiqués et admis en affection longue durée (ALD) pour insuffisance respiratoire chronique chaque année.
Si aujourd’hui la pathologie apparaît généralement après 40 ans et touche principalement les hommes, elle concernera bientôt des patients de plus en plus jeunes et de plus en plus de femmes.
La campagne L’AIR DE RIEN doit informer le grand public sur l’importance de …
- dépister : Toux, essoufflement ou expectoration, le moindre signe doit conduire à un examen du souffle. Cette mesure se justifie même en l’absence de symptômes, chez les sujets à risque (tabagisme exposition professionnelle). Simple et indolore, cet examen réalisé par le médecin permet de diagnostiquer la BPCO et de la traiter sans perdre de temps.
- agir à temps : Une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) non soignée peut évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique, qui impose la mise sous oxygénothérapie. L’altération des présent ou passé, poumons des personnes atteintes de BPCO n’est pas ou peu réversible. Il faut donc agir à temps.
- traiter : L’association de plusieurs approches thérapeutiques, médicaments et réhabilitation respiratoire, en particulier, améliorent la qualité de vie des patients en agissant sur les symptômes et sur le risque de complications.
Des actions de sensibilisation et de dépistage sont prévues dans une trentaine de ville de France, au sein de plusieurs entreprises, centres de médecine du travail, hôpitaux et lieux publics en collaboration avec les Comités départementaux de Lutte contre les Maladies Respiratoires (CDMR) et la Fédération Française des Associations et Amicales des malades Insuffisants ou handicapés Respiratoires (FFAAIR).