Un adénocarcinome prostatique de la cinquantaine relève d'un traitement curatif.
Il peut bénéficier d'une chirurgie radicale ou d'une radiothérapie externe.
Ces deux traitements semblent avoir sensiblement les mêmes résultats entre 5 et 12 ans : par contre au dessus de 12 ans la prostatectomie parait prendre l'avantage sur le plan du résultat carcinologique.
Cette dernière a par contre des inconvénients : outre le fait qu'il s'agisse d'une intervention de chirurgie assez lourde avec probables transfusions, il y a, en post opératoire une incontinence assez sévère et surtout une impuissance.
L'incontinence généralement régresse rapidement pour ne laisser que très peu de séquelles dans les tranche d'âge les plus jeunes L'impuissance qui touche 50à 80 % des patients est rarement réversible. Elle peut néanmoins bénéficier de traitement de type VIAGRA ou injections intra-caverneuses de Prostacycline.
La radiothérapie a, elle aussi, quelques effets indésirables à type d'incontinence et d'impuissance, inférieurs à la prostatectomie ; le taux d'incontinence à un an étant à peu près identique à la prostatectomie ; le taux d'impuissance n'excédant pas généralement 30% à un an.
Elle a un certain nombre de contraintes en cours de traitement qui souvent régressent dans les mois qui suivent la fin de la radiothérapie.
Si la chirurgie ne permet pas préservation des bandelettes érectiles le risque d'impuissance est alors majeur.
Toutefois dans la cinquantaine, l'indication préférentielle reste celle de la prostatectomie radicale.