Des souris dont la mère avait reçu une supplémentation en vitamines du groupe B au cours de la gestation ont déclaré moins de cancers coliques que des témoins.
L’équipe de Jimmy Croft, à l’université de Tufts (Boston), a utilisé un modèle de souris prédisposées à ces lésions, réparties en trois groupes.
Elles recevaient soit une forte supplémentation en vitamines B6, B12 et folates, soit un régime équilibré, soit carencé. Le protocole était mis en place avant la conception, puis poursuivi chez les rejetons.
L’incidence des cancers coliques était abaissée dans la descendance des souris supplémentées et identique dans les groupes nés de mères carencées ou au régime équilibré en vitamines.
Chez les souris issues de mère fortement déficientes en vitamines, 54 % des tumeurs étaient à un stade avancé ou avaient envahi les tissus environnants. Ces stades tumoraux n’étaient relevés que dans 18 % des cancers des descendants de souris au régime équilibré.
Rien, pour l’instant, ne suggère qu’une supplémentation par ces vitamines B aurait le même effet chez l’humain.