Une équipe de chercheurs de l’Inserm, en association avec l’Université de Californie, et dirigée par le neurobiologiste Christophe Bernard de l’hôpital de la Timone (Marseille), a réussi à isoler un gène clé qui serait à l’origine de l’apparition de l’épilepsie.
Comme nous le savons, l’épilepsie revêt diverses formes qui se manifestent toutes par des crises neurologiques soudaines et imprévisibles. Le résultat en est que l’hyperactivité paroxystique du cerveau fait naître des pertes de consciences, des hallucinations ou des convulsions.
C’est en explorant l’épilepsie du lobe frontal que l’équipe franco-américaine a pu détecter un gène capable de réguler les comportements de plus de 1800 autres gènes, une fois que celui-ci se trouve sous la pression de l’agression du cerveau.
En d’autres termes, ce fameux gène jouerait le rôle d’interrupteur dans le processus de transformation d’un cerveau encore sain en cerveau épileptique.
L’ensemble des travaux est disponible en détail dans la revue Annals of Neurology. On est maintenant en droit de s’attendre à de nouveaux traitements pour traiter plus efficacement cette maladie.