AVASTIN 25 mg/ml solution à diluer, cas d\'ostéonécrose de la mâchoire chez des patients atteints de cancer recevant ou ayant reçu des biphosphonates
Bévacizumab : agent antinéoplasique, anticorps monoclonal
Liste I, prescription restreinte
Le laboratoire Roche, en accord avec l\'EMA (Agence européenne du médicament) et l\'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), signale que des cas d\'ostéonécrose de la mâchoire ont été rapportés chez des patients atteints de cancer et traités par AVASTIN (55 cas identifiés au total).
La majorité de ces cas est apparue chez des patients ayant reçu précédemment ou de façon concomitante un traitement par des biphosphonates par IV (intraveineuse).
AVASTIN peut être un facteur de risque additionnel à la survenue d\'une ostéonécrose de la mâchoire. Ce risque potentiel doit particulièrement être pris en compte chez les patients traités par bévacizumab et ayant reçu précédemment ou de façon concomitante des biphosphonates.
Le laboratoire rappelle également que l\'ostéonécrose de la mâchoire est un risque identifié avec le traitement par biphosphonates.
Les biphosphonates ont une demi-vie longue et restent actifs au niveau du tissu osseux pendant plusieurs mois après l\'arrêt du traitement.
En pratique :
Dans ce contexte, un examen bucco-dentaire et des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant d\'instaurer un traitement par AVASTIN.
Chez les patients qui reçoivent ou qui ont reçu des biphosphonates IV, les interventions dentaires invasives doivent être évitées autant que possible.
Les rubriques Mises en garde spéciales et précautions d\'emploi et Effets indésirables du RCP (résumé des caractéristiques du produit) d\'AVASTIN ont été actualisées pour intégrer cette information (cf. En savoir plus : monographie VIDAL).
Pour mémoire :
AVASTIN est indiqué en association :
* à une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine chez les patients atteints de cancer colorectal métastatique ;
* au paclitaxel ou au docétaxel en traitement de première ligne chez des patients atteints de cancer du sein métastatique ;
* à une chimiothérapie à base de sels de platine en traitement de première ligne chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules, avancé et non opérable, métastatique ou en rechute, dès lors que l\'histologie n\'est pas à prédominance épidermoïde ;
* à l\'interféron alfa-2a en traitement de première ligne, chez les patients atteints de cancer du rein avancé et/ou métastatique.